English: Common House Geckos (Hemidactylus frenatus) mating. Ventral view with
hemipenis inserted in the
cloaca. This
long-exposure photograph (2.5 s), taken in soft light (without
flash) through a window with a
macro lens and a
tripod, reveals many details, like the sexual organs and the adhesive
lamellae with
setae under the feet (allowing traction of the reptile on smooth surfaces). All male
squamates have a pair of intromittent organs called
hemipenes, inside a sheath in the inner portion of the tail (sometimes producing a bulge), usually held inverted within the body, and everted for reproduction via erectile tissue. Only one of these hemipenis is used during the reproductive intercourse. Reciprocally, females own two
hemiclitores. Single organ in the form of a canal, closed by the anal sphincter, the genital opening of female reptiles (the
cloaca) allows either the exit of
eggs, the evacuation of urine and feces, and reproduction. To adhere and cling to the surface of vertical smooth materials like glass, the geckos have
lamellae under their feet, with a lot of
setae, kind of bristle- or hair-like structures creating interactions with the support. The total of the
micro-forces of each microscopic
seta offers a very powerful
adhesion. Non-
captive, this couple through the glass is totally
undomesticated. The
geckos of this region of
Laos (island of Don Det,
Si Phan Don) usually appreciate houses, especially the illuminated transparent walls, where they can easily hunt insects attracted by light. Fearful by
nature, they tend to flee the proximity of humans, and their visible mating thus occurs in an exceptional way. The sexual activity is relatively quick, and frequently the female dodges the male which, not very gallantly, bites the neck to immobilize her. In these wild conditions, the visual observation by physical rapprochement is perilous, the installation of a tripod timed, the adjustment of the
manual focus delicate given the low light, and the camera settings complex because of the frequent jolts during the sexual act, which may lead to
motion blurs. If
fertilisation was successful, then the
oviparous female will spawn its eggs about four weeks later.
Français : Accouplement de
Geckos d'Asie (Hemidactylus frenatus). Vue ventrale avec
hémipénis introduit dans la
fente cloacale. Cette photographie en
pose longue (2,5 s) et lumière douce (sans
flash) à travers une fenêtre avec un
objectif macro et un
trépied, révèle de nombreux détails, notamment les
organes sexuels et les
setae regroupées en lamelles adhésives sous les pieds (pour permettre la traction du reptile sur des surfaces lisses). Tous les
squamates (saurophidiens) mâles possèdent une paire d'
hémipénis invaginés (retournés comme les doigts d'un gant) à l'intérieur d'une gaine dans la portion intérieure de la queue (produisant parfois un renflement). Ces organes copulateurs pairs et symétriques sont dévaginés au moment de l'accouplement. La dévagination est accomplie par afflux de sang dû à un tissu érectile analogue à celui du pénis des mammifères. Un seul de ces hémipénis sert lors de l'
acte reproducteur. Réciproquement, les femelles squamates possèdent deux hémiclitoris. Organe unique en forme de canal, clos par le sphincter anal, l'orifice génital des reptiles femelles (le
cloaque) permet à la fois la sortie des
oeufs, l'évacuation des urines et des fèces, et la
reproduction. Pour adhérer et se mouvoir sur la surface verticale de matériaux lisses comme le verre d'un carreau, les geckos possèdent des
pieds lamellés constitués de
setae, poils très denses (plusieurs milliers par mm²) qui se ramifient à leur extrémité en poils extrêmement fins (de l'ordre de 0,2 à 0,5 µm). Ces franges engendrent des interactions avec le support à l'échelle moléculaire, et le total de ces
micro-forces offre une
adhérence très grande. Non-
captif, ce couple à travers la vitre est en totale liberté. Les
geckos de cette région du
Laos (île de Don Det,
Si Phan Don) fréquentent habituellement les maisons, notamment les paroies transparentes éclairées, où ils peuvent aisément chasser les insectes attirés par la lumière. De
nature farouche, ils ont tendance à fuir la proximité des humains, et leur accouplement visible se produit donc de manière exceptionnelle. L'activité sexuelle est relativement brève, et il est fréquent que la femelle esquive le mâle qui, non très galamment, lui mord la nuque pour l'immobiliser. Dans ces conditions sauvages, l'observation visuelle par rapprochement physique est périlleuse, l'installation d'un trépied chronométré, la mise au point du
focus manuel délicate étant donné le faible éclairage, enfin celle des réglages photographiques complexe à cause des soubresauts fréquents durant l'acte sexuel, susceptibles aussitôt d'entraîner des
flous cinétiques. Si la
fécondation a abouti, la
femelle ovipare pondra ses
oeufs environ quatre semaines plus tard.